Tatsuki Ishihara ramène le titre des moins de 73 kg au Japon
Le titre U73kg du Grand Chelem de Paris est de retour au Japon. Après deux victoires de Lasha Shavdatuashvili en 2022 et 2023, le Japon règne à nouveau. Tatsuki Ishihara est devenu le septième Japonais à remporter le Tournoi de Paris, ou Grand Chelem pour le Japon.
Masahiro Takamatsu suivi deux fois par Yusuke Kanamaru, Riki Nakaya, Hiroyuki Akimoto et trois fois Soichi Hashimoto et en 2021 Kenshi Harada étaient les médaillés d’or U73kg.
Cette catégorie, pleine de judokas passionnants de plusieurs générations, était appelée à surélever le toit de Bercy. En finale, Ishihara et Chikhelidze ont amené les styles opposés du Japon et de la Géorgie à l’Accor Arena de Bercy. À la fois jeunes et relativement inexpérimentés, le cadre inconnu d’une finale d’un grand chelem dans la capitale française, combiné à l’apprentissage et à la résolution instantanés nécessaires pour surmonter un tel match, contre quelqu’un de différent de ceux avec lesquels ils s’entraînent, demandait beaucoup.
Au début, Ishihara a eu du mal avec le grip géorgien dominant, mais cette lutte a été remplacée par des solutions techniques et Ishihara a appliqué une superbe attaque ash-guruma, presque ippon. Désormais en tête, Ishihara a pris confiance et a attaqué davantage. Un o-uchi-gari est venu et a été examiné pour s’assurer que « pas de score » était la bonne décision. La maîtrise tactique des deux, avec des résultats différents souhaités, a joué en faveur du judoka japonais et il a quitté l’arène en tant que champion du Grand Chelem de Paris.
La tête de série numéro un, l’Ouzbékistan Murodjon Yuldoshev reste en lice contre Shakhram Akhadov, également à Paris et également tête de série, à la 4ème place. Il y avait une possibilité pour eux de se rencontrer en demi-finale, mais cela n’a pas été le cas.
Yuldoshev est sorti aux tirs au but face à Gabriele Sulli, un Italien sans aucune référence sur le circuit mondial. Avec cette victoire à son actif, on aurait pu lui pardonner de penser que c’était son jour, mais il a perdu contre Batzaya (MGL) au tour suivant qui, à son tour, a perdu contre Osmanov (MDA) en huitièmes de finale.
Akhadov s’est mieux comporté que son coéquipier, battant Sherov (TJK), Narkulov (KAZ) et Gabler (GER) pour atteindre la finale de la poule, pour se battre à nouveau contre Akil Gjakova pour une place en demi-finale, qu’il a gagnée malgré que ce soit plus que son coéquipier. difficile.
Dans la moitié inférieure du tirage au sort, les têtes de série étaient Lombardo (ITA), qui a connu un regain d’énergie positive ces derniers mois, et Pelivan (MDA). Le premier a été éliminé par un concurrent japonais largement inconnu, Tatsuki Ishihara, qui s’est ensuite avancé, combat par combat, jusqu’à la finale. Lors de sa demi-finale, ce n’est pas Pelivan qu’il a dû dépasser mais Behruzi Khojazoda (TJK), médaillé d’argent du Masters 2023.
La première médaille de bronze de la catégorie serait attribuée soit à Gjakova (KOS), soit à Khojazoda. En temps normal, les occasions de marquer ont été nombreuses, mais aucune n’a succombé aux intentions de l’autre. La concurrente tadjike a réalisé une forte transition au sol, mais Gjakova avait l’adhérence la plus dominante en tachi-waza. Ce n’est qu’après une minute et demie du golden score que Gjakova a finalement attaqué avec un sumi-gaseshi auquel on n’a pas pu échapper. Un waza-ari suffisait pour une médaille de bronze au Grand Chelem parisien.
La deuxième médaille de bronze reviendrait soit à Shamshayev (KAZ), auteur de la défaite du grand espoir français de la catégorie, Joan-Banjamin Gaba, soit à Akhadov, qui avait perdu sa demi-finale plus tôt dans la journée face à Chikelidze, un jeune Géorgien occupant la 179e place du classement mondial. C’est l’athlète ouzbek qui a remporté le prix simplement en surpassant son adversaire. Attaque après attaque, prise après prise, Akhadov n’avait aucune intention de perdre.