Teddy Riner portera le kimono officiel français aux championnats du monde

Président de la Fédération Française de Judo, Stéphane Nomis se réjouit du choix de Teddy Riner de combattre avec le kimono officiel de l’équipe de France, signé Adidas. Mais il doit encore se battre à la corde avec Clarisse Agbégnénou, qui s’est présentée sur les tatamis avec un kimono Mizuno en février dernier et qui, semble-t-il, n’est pas encore prête à imiter Riner.

Teddy Riner portera à nouveau le kimono officiel de l’équipe de France, signé Adidas, après avoir été longtemps autorisé à se battre avec un kimono du fabricant de son choix. Depuis 2021, il combat dans le judogi de sa propre marque, Fight Art. C’est une épine de moins dans le flanc de la Fédération, encombrée depuis plusieurs semaines par un conflit avec Clarisse Agbegnenou qui, le 17 février, s’est présentée sur le tatami de Tel-Aviv avec un kimono de son sponsor personnel, la marque Mizuno. Bouleversée par cette décision, la Fédération a sanctionné la double championne olympique en la privant d’entraîneur pour la compétition en Israël, ce qui a provoqué la colère d’Agbégnénou.

La championne olympique de Tokyo, qui ne semble pas prête à mettre fin à sa dispute, a publié mercredi un communiqué sur Twitter rappelant que les négociations étaient toujours en cours. « Je suis fière de montrer à ma fille et plus largement aux petites filles et garçons que rien n’est jamais acquis, le combat est continu et à tous les niveaux », a-t-elle déclaré dans un message qui ne joue pas vraiment l’apaisement. Président de la Fédération française de judo, Stéphane Nomis explique pourquoi la décision de Riner était importante pour le judo français et son équipe nationale. Et il revient sur l’affaire Agbégnénou.