Religion et arts martiaux : sont-ils indissociables ?

La croyance en un être suprême joue un rôle important dans la vie de la plupart des êtres humains. Il a même été démontré que les croyances religieuses favorisent la bonne santé des fidèles.

Par exemple, un chercheur a découvert qu’après une intervention chirurgicale, les patients ayant de fortes croyances religieuses – chrétiennes et juives, dans ce cas – souffraient d’un tiers de moins de décès que ceux sans croyances.

Une autre étude du Dr Larry Dossey a documenté la valeur de la prière chrétienne et bouddhiste dans le processus de guérison. Dans les arts martiaux, la religion a un rôle tout aussi important. Il a été crucial dans le développement historique de nombreux arts et continue de dicter la manière dont de nombreux étudiants pensent et agissent pendant les séances d’entraînement. Plus de quelques étudiants occidentaux se sont convertis à une religion orientale simplement parce que leur art martial est né de cette tradition spirituelle. Mais le fait qu’un art martial ait germé dans un sol religieux signifie-t-il que tous les pratiquants doivent respecter ces croyances ? La partie autodéfense d’un art peut-elle être séparée de la partie religieuse ? Si ce n’est pas le cas, faut-il avertir les élèves qu’ils se livrent à des pratiques religieuses ? Avant de répondre à ces questions, il est utile d’examiner la relation entre les religions asiatiques et leurs arts martiaux associés.