Maxime Gobert troisième Français à remporter un Grand Chelem U66lkg

Maxime Gobert troisième Français à remporter un Grand Chelem U66lkg

Pour la quatrième fois lors de la première journée du Grand Chelem à Antalya, il y avait un concurrent français en finale et c’était un peu une surprise dans cette catégorie puisque Maxime Gobert a atteint la finale d’un Grand Chelem pour la première fois de sa carrière. . Médaillé de bronze aux Mondiaux juniors en 2021 et n’ayant remporté qu’une seule médaille de bronze dans un grand chelem auparavant, être en finale d’un événement majeur montre clairement que Gobert a un grand potentiel. Gobert est devenu le troisième Français à remporter un Grand Chelem après David Larose qui à Paris deux fois et Kilian Le Blouch qui a gagné à Ekaterinbourg en 2019.

Cette impression a été renforcée par le fait que la première médaille de Gobert en Grand Chelem était à Tokyo l’année dernière, donc il n’y a pas si longtemps. Être sur le podium au Japon et être en finale aujourd’hui est significatif. Donc, si la surprise était réelle, elle n’était pas du tout mal servie.

Pour affronter le judoka français se trouvait Erkhembayar Battogtokh (MGL), qui était déjà finaliste au Grand Chelem de Paris 2023 et vainqueur à Oulan-Bator l’an dernier à domicile.

Le judo est le meilleur moyen d’exprimer la liberté. Vous pouvez aller dans toutes les directions, vous n’êtes pas obligé de suivre un chemin désigné. Si vous voulez aller à gauche, vous allez à gauche, si c’est à droite, alors soyez à droite. Si vous voulez attaquer avec un seoi-nage gauche, c’est à vous de décider. Afin de garantir que les deux athlètes puissent s’exprimer, il existe des règles. L’un d’eux est que vous ne pouvez pas récolter la jambe d’appui par derrière car cela peut être dangereux.

Maxime Gobert a été champion d’Europe junior, médaillé de bronze du monde junior puis champion d’Europe U23 il n’y a pas si longtemps mais à 21 ans il s’empare désormais des médailles seniors avec une médaille de bronze à Tokyo il y a tout juste 4 mois et maintenant sa première finale de grand chelem.

Erkhembayar Battogtokh ne l’a pas fait exprès. Il a même été surpris lorsque l’arbitre a annoncé sa disqualification mais les règles sont les règles et elles sont faites pour protéger l’intégrité de l’adversaire. La disqualification de Battogtokh a conduit à la quatrième médaille d’or pour la France lors de la première journée à Antalya. Cela faisait longtemps que l’équipe de France n’avait pas performé à ce niveau chez les hommes et les femmes.

David Garcia Torne (ESP), 67e au classement mondial et Baruch Shmailov (ISR), classé 5e, se sont affrontés dans le premier combat pour la médaille de bronze. Peut-être que Baruch Shmailov n’a pas vraiment fait attention et a pensé que son classement l’aiderait à décrocher la médaille, mais malheureusement l’Israélien n’a pas vu le danger venir. Avant de se rendre compte qu’il était en difficulté, il avait déjà verrouillé son bras pour un ippon et avait envoyé la médaille de bronze à Garcia Torne.

Willian Lima (BRA) et Gusman Kyrgybaev (KAZ) étaient les invités du deuxième concours pour la médaille de bronze. Il leur a fallu un score d’or solide et long pour décider du vainqueur après qu’ils aient eu deux shido chacun. Finalement, c’est Lima qui est monté sur le podium.

Dans la catégorie de Gobert, seuls Lima (BRA) et Shmailov (ISR) des 8 têtes de série ont atteint un quart de finale et finalement des matchs pour la médaille de bronze, mais aucune tête de série n’a atteint la finale. Est-ce un constat qui implique un changement de guide un peu plus d’un an avant les Jeux de Paris ? Peut-être que -66 kg est en train de brasser son jeu pour qu’un nouveau groupe s’affirme. Gobert fait un travail fabuleux et à son âge, il pourrait avoir une autre décennie de médailles et de progrès devant lui. La suite chez les -66kg est entre les mains des délégations mais c’est excitant de la voir si ouverte à Antalya et avec un tel éventail de compétences.