Luka Mkheidze de retour avec sa première médaille d’or en Grand Chelem
Luka Mkheidze (FRA) s’impose comme le leader incontesté de la catégorie en et pour la France. Le médaillé de bronze des Jeux de Tokyo 2020, continue d’engranger des médailles, pourtant on ne peut pas dire que le parcours ait été facile pour celui qui a lancé l’équipe de France dans sa collection de médailles olympiques dans la capitale japonaise. Après cette performance, il s’est blessé au genou et s’est donc éloigné du tatami pendant quelques mois.
Maintenant, cependant, les choses sont revenues à la normale pour Mkheidze. Troisième du Grand Prix du Portugal en début de saison, il atteint cette fois la finale d’un grand chelem qui, avant même qu’il ne débute, promettait d’être son meilleur résultat à ce niveau puisqu’il n’avait remporté auparavant que deux médailles de bronze du grand chelem.
Si l’on en croit le palmarès de tout le monde, Francisco Garrigos (ESP), est un judoka bien plus expérimenté que le Français, puisqu’avant de l’affronter, il a déjà cumulé 5 médailles en grand chelem, dont un titre, sans parler de ses deux médailles d’argent au Maîtres du monde de judo.
Une finale intéressante au Grand Chelem de Tel Aviv entre Mkheidze et Garrigos a conclu la catégorie des poids légers U60kg. Le judoka français a été le premier à l’action. Avec son kata-guruma maison, il a marqué un waza-ari qui a été rétrogradé à aucun score après une critique vidéo. La finale de cet homme fort est allée jusqu’au dernier gong avec un seul shido au nom de Garrigos et rien ne semblait donner une indication de qui pourrait gagner. Cependant, seules quelques secondes ont suffi à Mkheidze pour tomber sous le centre de gravité de son adversaire et lui offrir un voyage en kata-guruma pour marquer waza-ari et remporter sa première médaille d’or dans un grand chelem. Cette médaille sonne comme un second souffle pour l’athlète français, qui a clairement dit aujourd’hui qu’il fallait compter sur lui. Il avait raison.
Un concours pour la médaille de bronze a opposé Salih Yildiz (TUR) à Balabay Aghayev (AZE), vainqueur à Paris il y a deux semaines. Le troisième shido décerné à Aghayev a brisé son rêve d’une médaille ici, la médaille de bronze revenant à Salih Yildiz.
Joshua Katz (AUS) pourrait déjà être satisfait de son résultat en Israël, atteignant son premier bloc final WJT. Cependant, il lui restait encore un match, face à Jorre Verstraeten (BEL), pour monter sur le podium. C’était un match très serré avec beaucoup d’engagement des deux côtés, peut-être avec un petit avantage sur Joshua Katz, mais rien de vraiment significatif, du moins pas assez pour prendre une réelle avance. Avec seulement 18 secondes restantes, c’est finalement Jorre Verstraeten qui a marqué un waza-ari avec un o-uch-gari. 18 secondes étaient alors trop courtes pour que Katz revienne. Une médaille de bronze est revenue à Verstraeten.
La grande surprise et la bienvenue a été de voir une performance aussi solide de Josh Katz (AUS), une première dans le dernier bloc d’un événement du World Judo Tour. Il a remporté 3 médailles à l’Open continental l’an dernier et a également remporté le bronze aux Championnats panaméricains d’Océanie, mais c’est un grand pas en avant.
Katz n’a jamais cessé d’essayer de faire les bonnes choses. Il a un excellent conditionnement et nous pouvons voir le potentiel en lui. Il a apporté de l’énergie et de l’enthousiasme et aussi de l’honnêteté. Je crois aux possibilités pour lui parce que l’attitude est si bonne. Il n’avait pas peur d’apporter son meilleur effort. Il a rencontré de solides athlètes au classement FIJ élevé, dont Chkhvimiani (GEO) qu’il a battu tactiquement, 3 pénalités contre aucune. Ce n’est un concours facile pour personne; il a bien fait.