Le circuit mondial de la FIJ commence avec la finale japonaise des moins de 48 kg

Le circuit mondial de la FIJ commence avec la finale japonaise des moins de 48 kg

Le jeune japonais Kano Miyaki a de bonnes expériences au Portugal. L’année dernière, Miyaki a remporté le titre mondial junior à Odivelas. Elle a succédé à Hikari Yoshioka qui a remporté le titre en 2022. Lors de la première finale du circuit mondial de l’IJF de l’année, vendredi, les deux hommes se sont affrontés dans la catégorie des moins de 48 kg dans une finale entièrement japonaise.

Kano Miyaki et Hikari Yoshioka ont désormais tous deux de bonnes expériences en remportant l’or à Odivelas. En finale, Hikari Yoshioka, qui se tenait devant Miyaki. Étonnamment, les deux judoka ont des profils très similaires, puisque Yoshioka est également champion du monde junior (Guayaquil 2022) et champion du monde cadet (Almaty 2019). Depuis, elle a également remporté le Grand Chelem d’Oulan-Bator et l’Universiade. Le concours s’annonçait donc serré.

Kano Miyaki, représentant l’avenir du judo japonais, est déjà en mesure de se hisser parmi l’élite. Déjà champion du monde juniors mais aussi champion du monde cadets (Sarajevo 2022), ce spécialiste du seoi-nage gravit une à une les marches de la gloire. Miyaki était immédiatement à l’action avec un faible seoi-nage mais sans score. Ayant la même taille et tous deux gauchers, le combat se déciderait en faveur de celui qui trouverait une légère fissure dans la défense adverse. Il est assez exceptionnel de mentionner que le Golden Score est venu sans shido sur le tableau d’affichage. Rien ne semblait interférer et la période du golden score semblait durer des heures jusqu’à ce qu’Hiraki Yoshioka exécute un changement de direction parfait, poussant son adversaire à son côté avec un ko-uchi-gari pour waza-ari. C’est une victoire 100% japonaise.

Abiba Abuzhakynova (KAZ), déjà plusieurs fois médaillée sur le circuit mondial, a vu Sila Ersin (TUR), médaillée d’argent mondiale junior l’an dernier à Odivelas, se diriger vers le podium. L’année dernière, Abuzhakynova a perdu contre Kano Miyaki en finale. Aucun des judokas ne pouvant prétendre à la médaille d’or ou d’argent lors de ce grand prix, la médaille de bronze restait à sa portée. La première situation dangereuse est venue d’Abuzhakynova avec un gros pick-up mais il n’y avait pas assez de mouvement pour retourner son adversaire sur le dos. Au fur et à mesure du déroulement du concours, Sila Ersin a été pénalisée à deux reprises, la mettant ainsi en danger. Alors que la fin du concours approchait, Sila Ersin a été pénalisée une troisième fois pour avoir saisi clairement le judogi sous la ceinture, ce qui n’est pas autorisé. Une troisième pénalité équivaut à une disqualification. La médaille de bronze revient à Abiba Abuzhakynova.

Narantsetseg Ganbaatar (MGL) est un athlète robuste qui est monté à trois reprises sur le podium d’un grand chelem en 2023 (Tbilissi, Antalya et Douchanbé). Elle connaît donc la pression de ces grands rendez-vous mais connaissait-elle vraiment son adversaire du jour pour la médaille de bronze ? Rien n’est moins sûr puisque Su Song Jon (PRK) est très peu apparue, voire pas du tout, sur le circuit puisque ses seules références sont une médaille de bronze mondiale junior (Marrakech 2019) et une cinquième place lors des 19es Jeux Asiatiques Hangzhou 2022. Aujourd’hui Su Song Jon a éliminé trois judokas classés parmi les 20 meilleurs mondiaux, montrant qu’elle a vraiment passé une bonne journée. Avec un grand mouvement de hanche, c’est Ganbaatar qui a effectivement pris la tête de la bataille pour le bronze avec un waza-ari. Cela a suffi au judoka mongol pour remporter la médaille de bronze.