Kim Ji-Su en forme pour remporter son deuxième Grand Chelem en un an

Kim Ji-Su en forme pour remporter son deuxième Grand Chelem en un an

Miku Takaichi (JPN) est ce que l'on appelle un grand nom du judo mondial. En demi-finale, Takaichi a retrouvé Jisu Kim (KOR), qui a battu la favorite de la poule B, Lucy Renshall (GBR). Cela aurait dû être un signe démontrant le bon état de Kim. En demi-finale, elle s'est révélée être une très bonne concurrente contre Takaichi. Après un premier ippon en faveur de la judoka japonaise qui fut ensuite annulé, c'est l'athlète coréenne qui réussit à lancer par ippon avec un superbe seoi-otoshi qui surprit tout le monde, y compris elle. La finale opposait Dali Liluashvili et Jisu Kim.

Liluashvili a été la première à écoper d'un penalty, suivi d'un deuxième lors de la première moitié de la finale, mettant beaucoup de pression sur ses épaules. Le troisième shido fut alors donné mais cette fois à Kim. Le concours est alors entré dans une confrontation bien équilibrée où aucun des athlètes n'a pu trouver la bonne façon de lancer. Alors que le golden score ouvrait ses portes, Liluashvili a été pénalisée une troisième fois, offrant la médaille d'or à Jisu Kim. Elle n'était pas la favorite de la compétition mais elle en a tiré le meilleur parti.

La première compétition pour la médaille de bronze opposait Magdalena Krssakova (AUT) et Miku Takaichi (JPN). Takaichi a rapidement pris les devants avec un ko-soto-gake pour waza-ari après seulement quelques secondes et la deuxième technique n'a pas tardé à arriver. C'était uchi-mata cette fois et cela méritait un ippon. Il s'agit de la médaille numéro 15 pour Miku Takaichi dans les tournois du Grand Chelem.

La deuxième compétition pour la médaille de bronze a vu Iva Oberan et Katarina Kristo, toutes deux croates, s'affronter pour une place sur le podium. C'est avec un bon timing, une entrée nette et une finition solide sous la forme de seoi-otoshi, que Katarina Kristo a augmenté ses chances de victoire, remportant un waza-ari. Iva Oberan a ensuite été également pénalisée à trois reprises et la médaille est donc revenue à Kristo, qui a fait un gros câlin à sa coéquipière adverse une fois la compétition terminée.

En tête du tableau, on attendait encore une fois beaucoup de Catherine Beauchemin-Pinard (CAN). Deuxième à Bakou en février, vainqueur la semaine dernière à Tbilissi, Antalya devait marquer une nouvelle étape dans le parcours de cette athlète, qui construit ses victoires consciencieusement et avec beaucoup d'opportunisme habile aussi bien debout que sur le terrain.

En quart de finale, Beauchemin-Pinard a retrouvé Katarina Kristo (CRO) et a subi le coup, incapable de vraiment imposer son rythme, se faisant pénaliser à trois reprises. Elle avait encore une chance au repêchage mais n'a malheureusement pas pu la transformer en victoire, s'inclinant face à Magdalena Krssakova (AUT).