Israël célèbre le titre mondial cadet pour Izhak Ashpiz
Cette semaine, les meilleurs judokas de moins de 18 ans du monde se battent pour les titres mondiaux à l’Arena Zagreb. Dans la catégorie des moins de 60 kg, le titre a été remporté par Izhak Ashpiz qui est devenu le premier cadet de son pays à remporter le titre mondial de l’histoire. En finale, il a rencontré l’Azéri Mahammad Musayev.
La finale a offert à tout le monde un tourbillon d’action, les deux concurrents trouvant les moindres écarts pour menacer. La qualité du judo était facilement reconnaissable dans les catégories plus âgées, l’anticipation étant incroyable de la part des deux. Ils ont chacun écopé de deux pénalités à la mi-temps, mais le tableau d’affichage n’illustre ni le rythme ni le niveau de la compétition. Puis, dans un corps à corps 50-50, l’Israélien a réussi à décrocher le numéro un mondial dans le bas du dos et deux coudes et un waza-ari a donc été marqué. Malheureusement pour les Azéris, il devait également y avoir un shido pour la réception du double coude et c’est donc là que tout s’est terminé. Israël a un nouveau champion du monde.
Le Tadjikistan a remporté cette médaille de bronze mondiale, remportée avec un sumi-gaeshi pour waza-ari vers la mi-temps, le temps restant bien géré et sans trop de risques.
L’autre bronze était presque un roulement continu de la position debout au sol et en arrière, des attaques à la frontière ou des scores et des shime-waza s’approchant de mettre fin au combat. Lors d’un échange, Kravchenko a tenté de lancer mais avec beaucoup trop peu de rotation et le Lituanien était là pour le punir, prenant sa ceinture et le faisant rouler avec un sumi-gaeshi presque parfait pour waza-ari. L’entraîneur ukrainien a protesté mais il était clair que le score était légitime puisque Kravchenko n’avait pas posé les mains au sol et était donc toujours en tachi-waza. L’entraîneur n’était pas content mais le règlement est écrit et publié. Il est important que tous les entraîneurs se tiennent au courant et veillent à ce que toute réclamation soit traitée de la bonne manière, conformément aux règles publiées.
Lors des préliminaires, Musayev (AZE) et Polikevicius (LTU) ont montré que le classement est important et précis autant pour les cadets que pour les seniors. Les deux hommes, classés 1er et 7e au monde, têtes de série 1 et 4 à Zagreb, ont parfaitement réussi leur part du tableau pour se retrouver en demi-finale. Les adversaires belges, français, roumains, slovaques, japonais et canadiens n’ont pas pu les arrêter dans leur élan. Les adversaires d’Europe, d’Asie et de Pan-Amérique ont donné le meilleur d’eux-mêmes, mais les deux jeunes athlètes avaient une réponse à chaque question, le Lituanien Yamamoto (JPN) étant peut-être le plus choquant.
La moitié inférieure du tirage au sort a été une histoire complètement différente, avec l’Australien Middleton, tête de série numéro 2, se dirigeant vers la sortie après que Kravchenko (UKR), depuis sa position de départ au 26e rang mondial, l’ait affronté au troisième tour devant encaissant une défaite contre le très fort Tadjik, arrivant encore plus loin dans la liste : à 111.
Bobokanolov (TJK) n’a pas réussi à conserver sa séquence de victoires, s’inclinant en demi-finale face à Ashpiz (ISR), sixième tête de série. Les Tadjiks se sont lancés dans une bataille pour la médaille de bronze bien méritée contre Mosoi (ROU), tandis que l’autre bronze a été disputé par Kravchenko et Polikevicius, ce dernier ayant été battu par Musayev en demi-finale. Finalement, Israël a célébré un surprenant champion du monde.