Finale unique des poids lourds néerlandais remportée par Jelle Snippe

Finale unique des poids lourds néerlandais remportée par Jelle Snippe

Pour la toute première fois dans l’IJF World Tour, les Pays-Bas avaient deux finalistes dans la catégorie des poids lourds. Deux athlètes néerlandais se sont qualifiés après avoir lutté bec et ongles lors des préliminaires. Jelle Snippe est celle qui a cette fois décroché l’or à Antalya après avoir participé à la finale parisienne cette année contre Teddy Riner. Cette édition Roy Meyer était son adversaire. Finale unique, quelque chose que ni Henk Grol contre Roy Meyer, ni Jur Spijkers n’ont même pas réalisé ensemble.

Jelle Snippe et Roy Meyer sont des combattants qui n’abandonnent pas et aujourd’hui, ils n’ont absolument rien laissé derrière eux et ils ont donné encore plus que quiconque aurait pu penser que c’était possible. Surtout, ils ont donné de l’énergie, un engagement sans faille et une volonté de gagner également.

Si Roy Meyer était l’une des têtes de série, même s’il ne faisait pas partie des premiers favoris, Snippe a franchi les premiers tours alors qu’il était vraiment un outsider. Le public attendait beaucoup de leurs poids lourds, deux d’entre eux étant victimes de Meyer et de son judo explosif.

C’est en golden score que la finale a été décidée alors que Snippe a trouvé la bonne combinaison d’uchi-mata-o-uchi-gari pour marquer un waza-ari et remporter une deuxième médaille d’or pour l’équipe des Pays-Bas aujourd’hui.

Woohyeok Song (KOR) et Levani Matiashvili (GEO) se sont rencontrés lors du premier match pour une médaille de bronze et la médaille est revenue à Song après que Matiashvili ait été pénalisé une troisième fois. C’est la première médaille pour Song à ce niveau.

Ibrahim Tataroglu (TUR) était le dernier espoir de médaille du pays hôte. Il était opposé à Yevheniy Balyevski (UKR) pour la médaille de bronze finale. Il faut préciser qu’Ibrahim Tataroglu n’a que 17 ans. Devant son public, il a marqué un énorme tani-otoshi style poids lourd avant de tenir son adversaire pour ippon. Avoir 17 ans et déjà un grand chelem n’est pas courant et il faudra retenir ce nom, Ibrahim Tataroglu. Son père était également un grand judoka, Selim Tataroglu, ayant été deux fois médaillé d’argent mondial. C’est maintenant au tour de son fils de se faire un nom dans le judo.