Charline van Snick annonce sa retraite du judo
La judoka belge Charline Van Snick, figure marquante du monde du judo, a annoncé sa retraite du judo professionnel. Dans une déclaration sincère partagée avec la presse et ses partisans, Van Snick a exprimé sa gratitude pour son parcours dans le sport et a évoqué ses remarquables réalisations professionnelles. Van Snick a été médaillée de bronze aux Jeux Olympiques de 2012, elle a terminé neuvième aux Jeux Olympiques de Rio 2016 et septième à Tokyo 2020.
La Belge des poids légers a été médaillée de bronze aux Championnats du monde de 2013 à Rio et vainqueur des Jeux européens de 2015 après avoir perdu deux finales européennes et conservé son titre européen en 2016 à Kazan. Au total, elle a remporté 13 Coupes du monde entre 2010 et 2018, dont un titre du Grand Chelem à Abu Dhabi en 2017 et huit titres de Grand Prix dans huit villes différentes. Elle a récolté 30 médailles en Coupe du monde et est considérée comme l’une des meilleures athlètes belges de tous les temps. Tout au long de sa carrière, elle a remporté 38 médailles lors de tournois internationaux, notamment aux Jeux Olympiques, aux Championnats du monde et d’Europe, consolidant ainsi son statut d’une des judokas les plus décorées de Belgique. Ses réalisations s’étendent sur la scène mondiale, où elle a été officiellement classée 28e sur le circuit de la FIJ, démontrant son talent exceptionnel et son dévouement au sport.
Van Snick : « Chers amis, membres de la presse, chers partenaires, chers sportifs en général et amateurs de judo en particulier, je vous remercie d’être présents aujourd’hui. C’est un jour un peu particulier pour moi, car j’ai décidé de tourner le dernier page de ma carrière d’athlète professionnel pour écrire un nouveau livre, pour ainsi dire. Tout d’abord, je voudrais partager avec vous une brève rétrospective de mon parcours de judoka professionnel, car il est temps pour moi de raccrocher mon kimono de compétition. À l’âge de sept ans, j’ai marché pour la première fois sur un tatami et j’ai commencé une aventure qui allait définir une partie importante de ma vie. J’ai enfilé mon premier kimono de compétition à l’âge de 8 ans. C’était le prélude à la totale dévouement au judo. Au-delà d’un simple sport, le judo est devenu mon mode de vie, MA Passion. Mon parcours est jalonné de réussites et de défis. Par des défaites, des victoires, des moments de remise en question, des moments fabuleux. Chaque médaille est une histoire en soi, le résultat de travail personnel mais aussi d’une équipe formidable, fruit de sacrifices. Mais c’est comme accoucher, disent-ils ; on oublie immédiatement la douleur tant la joie procurée par la médaille bébé est si intense. Au cœur du judo belge, me voici, super fière d’être la troisième judoka féminine la plus décorée. Maintenant, je peux vous l’admettre ! »
Van Snick, connue pour sa ténacité et son habileté sur le tapis, laisse derrière elle un héritage impressionnant.
Dans son annonce, Van Snick a souligné les défis auxquels elle a été confrontée, sur et en dehors du tapis, notamment les épreuves personnelles et le stress post-traumatique liés à diverses formes de violence. Malgré ces obstacles, elle a continué à persévérer, faisant preuve de résilience et de détermination face à l’adversité.
Pour l’avenir, Van Snick a exprimé son intention de passer à un nouveau chapitre de sa vie, en se concentrant sur la défense et le soutien des autres athlètes. Elle a souligné l’importance de s’attaquer à des problèmes tels que l’épuisement professionnel dans les sports de haut niveau et de promouvoir le bien-être mental et physique des athlètes.
La retraite de Van Snick marque la fin d’une époque dans le judo belge, mais son impact sur le sport et sur la communauté au sens large continuera de se faire sentir. Alors qu’elle se lance dans ce nouveau voyage, Van Snick reste reconnaissante du soutien indéfectible de sa famille, de ses amis, de ses entraîneurs, de ses sponsors et de la communauté du judo.
En conclusion, Charline Van Snick a peut-être raccroché son kimono de compétition, mais son dévouement et sa passion pour le judo laisseront un héritage durable, inspirant les futures générations d’athlètes à viser l’excellence sur et en dehors du tapis.