Carna ne peut pas empêcher le titre mondial du Japonais Rin Kamiya

Carna ne peut pas empêcher le titre mondial du Japonais Rin Kamiya

Le Japon a remporté son deuxième titre mondial chez les juniors dans la catégorie féminine des moins de 52 kg. Il n’y avait pas tellement de suspense dans une finale qui semblait pouvoir aller dans une autre nation peut-être plus que les deux précédentes, mais après un premier tour d’observation, Rin Kamiya a soudainement disparu sous le champion du monde en titre et avec un sode-tsuri rapide. -komi-goshi a envoyé la judoka italienne à plat sur le dos pour ippon. C’était la troisième médaille d’or pour le Japon.

L’Italie est arrivée en force au Portugal, avec de réelles possibilités de médaille. Leur plus grande chance du jour était sans aucun doute Giulia Carna. Numéro un mondial, le jeune athlète transalpin a déjà goûté à l’or mondial lors d’une précédente année junior, en s’imposant à Guayaquil, en Équateur. Déjà médaillée du grand chelem en Hongrie en 2022, Giulia Carna est une valeur sûre de la catégorie.

Il restait encore à Giulia Carna de compléter son œuvre chez les juniors en affrontant Rin Kamiya (JPN) en finale. Pour la troisième fois aujourd’hui, le Japon a placé un athlète en finale de ces championnats du monde. Cela promet déjà quelque chose pour les jours à venir et pour le tournoi par équipes.

Une autre Italienne a eu la chance de remporter une médaille, puisque Micaela Sciacovelli (ITA) a été opposée à Luciana Catana (ROU) pour monter sur le podium et une fois de plus l’Italie s’est imposée, après que Catana ait reçu un troisième shido. Cette médaille de bronze était pour Micaela Sciacovelli.

Léa Beres (FRA) a été sa dernière victime, en demi-finale, la Française totalement étouffée par la puissance de Carna et sa capacité à enchaîner des séquences debout intenses et des travaux au sol puissants.

Léa Beres (FRA), qui avait fait le plus dur en atteignant les demi-finales, où elle s’est inclinée face à Carna, après une contre-performance de la délégation française dans les autres catégories, aura sans doute des regrets. Cependant, elle avait encore une chance de médaille contre Carina Klaus-Sternwieser (AUT). La judoka française n’a pas laissé passer sa chance. Elle contrôle parfaitement le combat et marque un premier waza-ari avec un seoi-otoshi, avant de le confirmer par un deuxième score sur contre-attaque. C’était la première médaille de bronze pour la délégation française.