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Babulfath, révélation du Grand Chelem de Bakou

Le Grand Chelem de Bakou 2024 a démontré la domination de l’Azerbaïdjan, assurant la première place du classement final avec une récolte impressionnante de trois médailles d’or, deux médailles d’argent et trois médailles de bronze. Leurs performances exceptionnelles se sont démarquées dans un environnement extrêmement compétitif, surtout compte tenu de la formidable concurrence des autres nations.

La France s’est imposée comme un concurrent sérieux, décrochant la deuxième place du classement. Leur succès témoigne de leurs résultats exceptionnels lors du Grand Chelem de Paris plus tôt en février. Malgré un départ lent, l’équipe de France s’est redressée avec trois médailles d’argent, propulsée finalement au sommet grâce à la remarquable victoire de Romane Dicko.

Le Canada a réalisé une performance globale louable, remportant trois médailles dans l’éventail des médailles d’or, d’argent et de bronze. De même, les Pays-Bas ont eu un impact significatif avec sept médailles, dont une d’or et six de bronze. Le nombre de pays médaillés était remarquable, avec 23 nations remportant des médailles et 32 ​​atteignant le bloc final, démontrant la portée mondiale et la compétitivité du judo.

Le Grand Chelem de Bakou a également vu émerger de jeunes talents, notamment la Suédoise Tara Babulfath (18 ans) qui, bien qu’étant une junior de première année, a remporté une victoire majeure dans une épreuve du World Judo Tour. Ce jeune judoka prometteur est sur le point de faire des vagues dans le monde du judo dans les mois et les années à venir, annonçant un avenir radieux pour ce sport. En dix ans, elle est devenue la plus jeune gagnante du Grand Chelem à Bakou. Tout est possible pour les jeunes en judo.

Plusieurs judokas ont franchi des étapes importantes en remportant leurs premiers titres du Grand Chelem ou en faisant leurs premières apparitions dans le bloc final, soulignant ainsi la profondeur du talent et du potentiel de ce sport. Alors que des noms familiers tels que Diyora Keldiyorova, Hidayat Heydarov, Christa Deguchi et Barbara Matic ont démontré leurs prouesses, certains noms notables ont raté le podium, soulignant la nature imprévisible des compétitions de judo.

Malgré une compétition intense, le Grand Chelem de Bakou a été impeccablement organisé, grâce à la coordination sans faille et au dévouement des équipes de la fédération nationale et de la Fédération internationale de judo (IJF). Le déroulement sans faille du tournoi a permis aux athlètes de concourir dans des conditions optimales, contribuant ainsi au succès global de l’événement.

En outre, le Grand Chelem de Bakou a servi de plate-forme pour le lancement d’une nouvelle campagne de la Fédération azerbaïdjanaise de judo visant à lutter contre l’intimidation et les abus. Cette initiative a souligné l’engagement du judo à promouvoir l’éducation et à favoriser une culture de respect et d’intégrité tant sur le tapis qu’en dehors.