Wakaba Tomita garde la forme des championnats du monde

Deux fortes nations poids lourds féminines se sont qualifiées pour la finale du Grand Chelem femmes +78 kg à Tachkent. D’un côté on avait le Japonais Wakaba Tomita, champion du monde junior en 2015 et double médaillé mondial senior, en 2021 en Hongrie et en 2022 ici à Tachkent.

Au-delà de ses brillants résultats, l’image que l’on retient de Tomita est celle de sa coéquipière Sarah Asahina, la portant sur son dos, après la finale mondiale 2021, dans ce qui est considéré comme l’un des plus beaux gestes de fair-play de ces dernières années. Pourtant, aujourd’hui, la championne japonaise n’a pas été amoindrie physiquement et elle a franchi la phase éliminatoire sans encombre.

De l’autre côté, nous avons eu l’athlète chinois Shiyan Xu, qui a passé à peine plus de 4 minutes en tout sur le tatami lors des premiers tours.

Tomita était directement dans l’attaque et a gardé le rythme tout au long du temps réglementaire, poussant Xu à être pénalisé deux fois. Au golden score, après un peu moins d’une minute, le judoka chinois a été pénalisé pour la troisième fois. L’or était pour Tomita, la troisième médaille d’or dans un grand chelem pour le judoka japonais.

Dans le premier match pour une médaille de bronze, Hilal Ozturk (TUR) était opposé à Sophio Somkhishvili (GEO). Après que Somkhishvili ait déjà été pénalisée deux fois, Hilal Ozturk visait clairement le troisième shido à donner à son adversaire et elle l’a obtenu. À une minute de la fin, Somkhishvili a été pénalisé une troisième fois pour passivité et la médaille de bronze est revenue à Hilal Ozturk.

La Chine avait une chance de médaille de plus grâce à Xin Su, opposée par la Kazakh Kamila Berlikash. Su n’a laissé aucune chance à son adversaire, marquant un gros waza-ari bien intentionné d’un mouvement de la hanche gauche, conclu par une immobilisation pour ippon.