Tara Babulfath se moque des statistiques du judo

Tara Babulfath se moque des statistiques du judo

Tara Babulfath, jeune et dynamique judoka suédoise, a attiré l'attention du monde du judo grâce à ses performances remarquables dans la catégorie des moins de 48 kg. Née le 3 janvier 2006 à Stockholm, elle a rapidement gravi les échelons pour devenir l'un des talents les plus prometteurs du sport. Elle est la deuxième plus jeune judoka de ces Jeux olympiques. Elle peut devenir la première femme suédoise à remporter une médaille et faire partie des dix plus jeunes médaillées olympiques de l'histoire.

Babulfath a commencé son parcours dans le judo à l'âge de huit ans lorsqu'elle a rejoint le club de judo IK Södra. Issue d'une famille de lutteurs, ses parents l'ont encouragée à pratiquer un autre sport et elle est rapidement tombée amoureuse du judo. Son talent et son dévouement ont porté leurs fruits, lui permettant d'obtenir des résultats importants dès son plus jeune âge. Elle s'entraîne actuellement au Stockholms Judo Club sous la direction de son entraîneur personnel Ann Lof, de l'entraîneur du club Ulf Lindblom et de l'entraîneur national Jane Bridge, ancienne championne du monde dans la catégorie des -48 kg.

Tara a fait ses débuts internationaux chez les seniors aux Championnats du monde de 2023 à Doha, où elle a acquis une expérience précieuse malgré une élimination précoce. Cependant, 2024 a été une année décisive pour elle. Elle a remporté une médaille de bronze aux Championnats du monde d'Abou Dhabi et a décroché l'or au Grand Chelem de Bakou, devenant ainsi la plus jeune gagnante de l'histoire de l'épreuve. De plus, elle a décroché une médaille de bronze au Grand Chelem de Tachkent et a terminé cinquième au Grand Chelem de Tokyo en 2023. Ces réalisations ont fait d'elle l'une des compétitrices les plus jeunes et les plus excitantes des Jeux olympiques de Paris 2024, où elle devrait faire ses débuts.

Le style de combat de Babulfath est dynamique et adaptable, avec des techniques préférées comme l'o-uchi-gari, l'o-goshi et le seoi-nage. Au sol, elle utilise efficacement le Sankaku (étranglement des jambes). Son surnom, « Pippi », inspiré du personnage de fiction suédois Fifi Brindacier, reflète sa nature fougueuse et aventureuse. En dehors du tapis, elle aime monter à cheval et faire du snowboard, des activités qui satisfont son amour pour l'adrénaline et la vitesse.

Tara poursuit des études d'économie et de droit au Stockholms Idrottsgymnasium, un lycée sportif qui concilie sa carrière sportive et ses études. Elle parle anglais, farsi et suédois, ce qui témoigne de sa polyvalence culturelle. Sa famille a été une source importante de soutien et d'inspiration. Son père, Mohammad Babulfath, a participé à la lutte gréco-romaine aux Jeux olympiques d'Athènes en 2004 et a été entraîneur national de la Suède de 2010 à 2016. Sa mère, Ida Hellstrom, a également participé à des compétitions internationales de lutte. La sœur de Tara, Hanna, est une championne suédoise cadette de judo, ce qui fait du sport une tradition familiale.

Tara compte parmi ses idoles les judokas Daria Bilodid, double championne du monde et médaillée de bronze aux JO de 2020, et Julia Figueroa, double olympienne et médaillée de bronze aux Championnats du monde. Leurs exploits ont inspiré Tara à rêver grand et à poursuivre ses objectifs avec détermination.

Alors que Tara Babulfath se prépare à affronter la Japonaise Natsumi Tsunoda, triple championne du monde, en demi-finale des Jeux olympiques de Paris, elle incarne sa philosophie sportive : « Rêve grand, le rêve est gratuit et tu peux tout faire. » Ce match représente une opportunité importante pour Tara de briller sur la plus grande scène, marquant potentiellement un moment historique dans sa carrière naissante.