Saki Niizoe toujours candidat numéro un au titre mondial

Saki Niizoe toujours candidat numéro un au titre mondial

La finale est restée incertaine pendant toute la durée du temps réglementaire. Ce n’est qu’en golden score que Saki Niizoe a finalement marqué waza-ari pour voler la médaille. Toutes nos félicitations! Même si le Japon n’était pas présent avec une grosse délégation en Turquie, Niizoe a réussi à s’imposer.

Il est à noter que la France n’a toujours pas de véritable réponse dans cette catégorie. Il y a l’ancienne championne du monde, Marie-Eve Gahie, qui continue de faire du yo-yo entre de très bons résultats et d’autres performances peu impressionnantes. Ici à Antalya, sa défaite contre la Chinoise Yingying Feng est à classer comme un mauvais résultat pour elle. Il y a aussi Margaux Pinot, dont les résultats en dents de scie sont plus ou moins inversement proportionnels à ceux de sa coéquipière et qui en Türkiye s’est hissé dans le bloc final pour possiblement décrocher le bronze. Dans un an, la France devra choisir entre ces deux excellents athlètes. Le choix s’annonce difficile.

La première médaille de bronze a été disputée par Margaux Pinot (FRA) et Maya Goshen (ISR), dont le parcours était presque parfait le matin. Malgré son expérience à ce niveau, Margaux Pinot a commis l’erreur d’attaquer contre un bras droit, ce qui lui a valu une disqualification. Bronze pour Maya Goshen.

Pour la deuxième médaille de bronze, il a fallu attendre le résultat du match entre Michaela Polleres (AUT) et la jeune montante Ai Tsunoda Roustant (ESP), qui n’a perdu qu’en demi-finale face à la championne du monde Matic . Cependant, Polleres s’était retiré sur blessure et Tsunoda Roustant accepta la médaille avec humilité.

Barbara Matic était en Turquie car elle a bien l’intention de conserver sa couronne mondiale. Pour le moment, elle met toutes les chances de son côté. C’est peut-être ici à Antalya que les choses se décident.

Cinquième à Paris début février, puis finaliste à Tachkent début mars, Barbara Matic est indéniablement en train de retrouver son meilleur niveau, celui-là même qui l’a propulsée sur le toit du monde, en octobre 2022, lors de la dernière édition des championnats du monde. C’est intéressant de suivre une athlète comme Barbara, qu’on voit monter en puissance et en précision à l’approche des prochains championnats du monde. Celles-ci auront lieu à Doha, au Qatar, du 7 au 14 mai et c’est ici à Antalya que de nombreux concurrents ont décidé de peaufiner les derniers détails qui pourraient alors faire la différence.