Qui est votre as féminin pour le Grand Chelem de Tokyo

Qui est votre as féminin pour le Grand Chelem de Tokyo

La finale de la saison est le Grand Chelem de Tokyo. En tout cas, un événement record. Jamais un Grand Chelem à Tokyo n’a attiré autant d’athlètes. Le peloton n’a jamais dépassé les 500 judokas et jusqu’à présent 537 athlètes sont inscrits. Un record de participants masculins avec près de 20 % de plus que le record de 2019. La grille féminine compte 217 athlètes, plus que jamais et mieux que le Grand Chelem de Paris. Seul le Grand Chelem d’Antalya comptait davantage d’athlètes à son bord en Turquie. Le Grand Chelem de Tokyo aura un plateau spectaculaire.

Zoom sur les candidates à l’or chez les femmes. Les experts approfondissent les données pour nommer leurs meilleurs as pour les victoires dans les sept catégories de poids. Chaque division est comme un casino où il est difficile de prédire le vainqueur, mais nous vous donnerons les ingrédients pour être un initié.

Les poids légers sont pour le Japon

Les Japonais domineront-ils comme toujours à domicile, il suffit de lire notre aperçu dans lequel nous commencerons par la division des poids légers -48 kg, toujours une cible pour les Japonais. Lors des 13 éditions précédentes, 12 fois l’or pour le Japon, seul Urantsetseg Munkhbat a réussi à remporter l’or pour la Mongolie en 2016. Cette année, la triple championne du monde Natsumi Tsunoda est la candidate numéro un. Blandine Pont, non sélectionnée pour les Jeux, pourrait se montrer sous son meilleur jour. Quatre athlètes sont classés dans le top 10 de la FIJ.

Également quatre athlètes classés parmi les 10 premiers chez les moins de 52 kg, avec la tête de série numéro un Reka Pupp. Elle devra peut-être composer avec Uta Abe, reine incontestée du judo et championne olympique de Tokyo. C’est un plaisir de la revoir sur le tapis. Cette division est un pari clair mais les chances seront faibles. Le cheval noir (enfin, du moins, non classé) pourrait être Lkhagvasuren de Mongolie. La Brésilienne Larissa Pimenta est une finaliste potentielle.

Affrontement canadien

Une catégorie dans laquelle le Japon est moins dominant est la division U57kg où deux Canadiennes donnent le ton. Klimkait et Deguchi sont présents et Deguchi est le champion du monde, Klimkait a le rythme. Une autre ancienne championne du monde, Rafaela Silva, voudrait gagner à Tokyo. La seule gagnante non japonaise dans cette catégorie dans l’histoire est Jessica Klimkait en 2018. La japonaise non tête de série Momo Tamaoki est toujours un atout pour une place finale.

Une autre classe étonnante est celle des moins de 63 kg avec un peloton très solide comprenant le numéro un mondial Beauchemin-Pinard, mais sans la championne du monde et olympique Clarisse Agbegnenou. Deux Japonaises seront en passe d’atteindre la finale : Miku Takaichi qui n’a pas réussi aux championnats du monde de Doha cette année mais qui est certainement impatiente de défendre son titre de 2022. Megumi Horikawa a remporté le tournoi en 2012. Andreja Leski est en bonne voie. forme et peut devenir le troisième Slovène à remporter ce Grand Chelem. Urska Zolnir et Tina Trstenjak ont ​​toutes deux remporté cette épreuve prestigieuse.

Taïmazova est de retour

Encore une formation accrocheuse en U70kg avec Sanne van Dijke (NED) qui veut succéder à Linda Bolder (2012) comme vainqueur à Tokyo. Les six dernières éditions ont vu un vainqueur japonais, mais nous doutons que ce soit le cas cette fois-ci. Teltsidou (GRE) est en forme cette année, Taimazova est la plus mature de l’équipe de l’AIN et a remporté le Grand Chelem à Abu Dhabi en octobre.

Inbar Lanir (ISR) est la championne du monde et son écusson rouge dans le dos donnera envie aux candidats japonais de la battre. Shori Hamada et Mami Umeki se sont montrées capables de remporter ce Grand Chelem. Rika Takayama a remporté le titre l’année dernière et fait partie des têtes de série. Kayla Harrison (USA) a été la dernière non japonaise à le remporter. La participation de la triple championne du monde et triple médaillée olympique Mayra Aguiar (BRA) est intéressante. Jamais un athlète brésilien n’a remporté ce Grand Chelem, quelle que soit la catégorie de poids.

Israël n’a jamais gagné ce Grand Chelem

La tête de série numéro un, Raz Hershko (ISR), est celle qui a battu les +78 kg…. bien, est-ce qu’elle ? Nous le pensons, sans Akira Sone ou Sarah Asahina, le Japon ne peut amener personne ayant une telle réputation. Romane Dicko (FRA) est absente donc le feu d’artifice pourrait venir d’Israël, mais c’est une catégorie de surprises, alors faites attention à vos paris.