Porte-drapeaux en judo : Maryam March Maharani (INA)

Maryam March Maharani, née en 2000, est une judoka indonésienne qui représente fièrement son pays sur la scène internationale. Bien qu'elle soit l'une des athlètes les moins connues, sa détermination et ses exploits en judo ont fait d'elle une pionnière pour son pays. Vendredi, elle aura l'honneur de porter le drapeau indonésien lors du Défilé des Nations le long de la Seine à Paris, marquant un moment important pour elle et son pays, plus connu pour ses succès en badminton et en haltérophilie. L'Indonésie a remporté huit médailles d'or dans son histoire olympique, dont 15 en haltérophilie.

Née et résidant à Jakarta, Maryam évolue dans la catégorie des moins de 52 kg et mesure 153 cm. Son parcours dans le judo a commencé à l'âge de 14 ans en 2014 et depuis, elle n'a cessé de progresser dans les rangs.

Maryam a fait ses débuts internationaux à l'Open d'Asie 2018 à Hong Kong dans la catégorie des moins de 52 kg. Aux Championnats du monde de l'IJF 2024 organisés à Abu Dhabi, elle s'est classée 33e dans l'épreuve féminine des moins de 52 kg. Sur le circuit mondial, elle a obtenu une 17e place dans la même catégorie au Grand Chelem de Tokyo 2022.

Parmi ses réalisations notables, citons l’obtention d’une médaille de bronze dans la catégorie des -52 kg à l’Open européen 2024 à Varsovie et l’obtention d’une médaille d’argent à l’Open d’Asie à Hong Kong en 2023.

Maryam est actuellement étudiante et suit un programme d'études en coaching sportif à l'Université d'État de Jakarta. Elle parle couramment l'indonésien et s'engage activement auprès de ses abonnés sur les réseaux sociaux, notamment sur Instagram.

Formée par les entraîneurs Toshiya Anzai du Japon et Putu Wiradamungga Adesta d'Indonésie, elle perfectionne ses compétences au PJKB Judo de Jakarta. Ses techniques préférées incluent le sode-tsuri-gomi-goshi gauche et le tai-o-toshi droit, démontrant sa polyvalence technique en judo.

Connue sous son surnom « Rani », Maryam aime marcher, manger et faire de l'exercice pendant son temps libre. Son exploit sportif le plus mémorable est sa participation au Grand Chelem de 2022 à Tokyo. Fortement influencée par ses parents et son entraîneur, elle admire le judoka japonais Uta Abe, double médaillé olympique en 2020 et quadruple champion du monde.

La philosophie sportive ou devise de Maryam, « Prier en travaillant, travailler en priant », reflète son dévouement et son approche spirituelle du sport et de la vie. Alors qu'elle sera sous les feux des projecteurs aux Jeux olympiques de Paris 2024, Maryam March Maharani incarne l'esprit du judo indonésien.

Les porte-drapeaux du judo jusqu'à présent (mis à jour vendredi)

Amina Belkadi (ALG)

Ange Ciella Niragira (BUR)

Anna-Maria Wagner (Allemagne)

Arnold Kisoka (COD)

Barbara Matić (CRO)

Djamila Silva (CPV)

Erlan Sherov (KGZ)

Faye Njie (GAM)

Gultaj Mammadaliyeva (AZE)

Hugo Cumbo (VAN)

Idalys Ortiz (CUB)

Izayana Marenco (NCA)

Juan Postigos (PER)

Klen Kristofer Kaljulaid (EST)

Krisztian Toth (HUN)

Larisa Ceric (BIH)

Manita Shrestha Pradhan (NEP)

Maryam March Maharani (INA)

Michaela Polleres (AUT)

Nora Gjakova (KOS)

Akil Gjakova (KOS)

Peter Paltchik (ISR)

Richelle Anita Soppi Mbella (CMR)

Serdar Rahimov (TKM)

Temur Rakhimov (TJK)

Valentin Houinato (BEN)

Thomas Mlugu (TAN)

Lukas Krpalek (République tchèque)