Odette Giuffrida remporte sa cinquième victoire en Grand Chelem et sa deuxième à Abu Dhabi

Avec Odette Giuffrida, c’est certainement la génération expérimentée que l’on voit venir d’Italie. Sixième mondiale, deux fois médaillée olympique et de nouveau sur le podium à Doha cette saison aux championnats du monde, Giuffrida est une valeur sûre du judo italien et une véritable locomotive parmi ses coéquipières. Tête de série numéro un à Abu Dhabi, elle a remporté la médaille d’or du Grand Chelem à Abu Dhabi, après avoir parfaitement maîtrisé ses combats, notamment la demi-finale face à Astrid Gneto (FRA).

En bas du tableau, la hiérarchie a également été respectée avec la qualification pour la finale de Masha Ballhaus (GER), troisième à Zagreb durant l’été et vainqueur du Grand Chelem de Tachkent en mars.

A mi-finale, le plus dangereux avait été Mascha Ballhaus, lorsque Giuffrida anticipait son adversaire et marquait un waza-ari avec un uchi-mata-sukashi particulièrement bienvenu. Pour Ballhaus, c’était la situation la plus difficile, avec Giuffrida en tête du concours. Avec ses connaissances tactiques, cela ressemblait à une « Mission Impossible » de revenir et Giuffrida a en fait ajouté une deuxième médaille d’or au total pour l’Italie.

Yeqing Zhu (CHN) et Jessica Pereira (BRA) se sont rencontrées pour la première médaille de bronze. Après presque 2 minutes de golden score, Pereira a obtenu le troisième shido pour passivité, ce qui a donné la victoire et la médaille à Zhu et à la Chine.

Ce sont Naomi Van Krevel (NED) et Astride Gneto (FRA) qui ont eu une chance supplémentaire de monter sur le podium. Van Krevel attendait visiblement l’o-uchi-gari de Gneto, menaçant de le contrer, ce qu’elle a essayé à plusieurs reprises, mais Gneto cherchait toujours le moment idéal pour appliquer son tokui-waza. Peut-être qu’elle aurait dû être un peu plus prudente, car finalement Van Krevel a magnifiquement contré Gneto avec un énorme ko-soto-gari qui s’est terminé par une technique makikomi pour terminer par un ippon clair. C’était le bronze pour Van Krevel.