Le judoka français espère davantage de succès aux Championnats d’Europe à domicile
Les dates sont fixées pour les Championnats d’Europe de judo 2023, qui se dérouleront à la Sud de France Arena de Montpellier du 3 au 5 novembre. Cela constituera un retour aux sources poignant pour l’équipe de judoka française, qui, il y a quelques mois à peine, était en tête du tableau des médailles – du moins d’un point de vue européen, derrière le Japon – aux Championnats du monde de judo 2023. Sachant que l’équipe de France a également dominé les Championnats d’Europe l’année dernière, remportant plus de médailles que n’importe quelle autre nation, se révélera-t-elle une fois de plus une force inarrêtable sur son sol national ?
Buchard balisé
Amandine Buchard est une judoka française qui garde de bons souvenirs de ses compétitions devant ses supporters locaux.
Elle a remporté l’or au Grand Chelem de judo 2022 à Paris et se dirigera vers les Championnats d’Europe grâce à une autre campagne de qualité en 2023.
Combien de temps elle restera dans ce sport, seul le temps nous le dira, avec d’autres spécialistes du judo comme Natalia Kuziutina – l’ancienne rivale de Buchard dans les 52 kg – et la ceinture noire Valentina Shevchenko qui se lancent dans le MMA. Ce dernier affrontera Alexa Grasso pour le titre des poids mouches de l’UFC le 17 septembre, les cotes faisant de Shevchenko le favori -250 face au Mexicain (-187). Un calculateur de pari confirme qu’un pari de 10 $ rapporterait 4 $ de profit, ce qui met en évidence la domination attendue des Kirghizistan.
Reste à savoir si Buchard surveillera depuis chez lui. Il est probable qu’elle se frayera plutôt un chemin vers l’or des 52 kg à l’Euro, avec la championne en titre Chelsie Giles, la médaillée d’or olympique Distria Krasniqi et la médaillée d’argent aux Championnats du monde Diyora Keldiyorova pour vaincre dans ce qui est une division de talents empilés.
Mais avec le public local qui l’encourageait, il faudrait un expert courageux pour parier contre Buchard.
Confort de la maison
Ailleurs, plus d’une poignée de judokas français ont des chances de médaille aux Championnats d’Europe.
Marie-Eve Gahié est double championne du monde et d’Europe dans la catégorie des poids moyens, où elle devra peut-être même vaincre sa compatriote Margaux Pinot pour prétendre à la gloire. Pinot elle-même est une ancienne médaillée d’or aux Championnats d’Europe qui a remporté le Grand Chelem à Paris l’année dernière, il pourrait donc y avoir une finale 100 % française chez les 70 kg.
Il y a aussi une fantaisie française à la limite des poids lourds. Julia Tolofua a une pile de médailles de bronze à son actif dans les tournois majeurs ainsi qu’une d’argent aux Championnats du monde de cette année et est actuellement classée troisième au classement mondial.
Audrey Tcheuméo – médaillée d’argent aux Championnats du monde – et Madeleine Malonga sont parmi les meilleures du secteur chez les mi-lourds, tandis que Sarah-Léonie Cysique est une sérieuse concurrente dans la catégorie des poids légers.
Chez les hommes, Cédric Revol a des chances de médaille à 60 kg, Walide Khyar est classé cinquième au classement mondial des mi-légers et Alpha Oumar Djalo est l’un des meilleurs mi-moyens européens. Et c’est avant de mentionner le grand Teddy ‘Big Ted’ Riner, onze fois médaillé aux Championnats du monde.
Au total, on voit mal comment arrêter ce mastodonte français.