La tournée mondiale de la FIJ se dirige vers le nord : Guadalajara prête pour son retour en Grand Prix
Le circuit mondial de la FIJ se déplace vers le nord, de Lima à Guadalajara, alors que le Mexique reprend sa place sur la carte mondiale du judo. Le Grand Prix revient dans le pays pour la première fois depuis 2018, date à laquelle Cancun a accueilli l'événement pour la dernière fois, marquant un autre chapitre majeur dans la fière histoire du Mexique en matière d'organisation de compétitions de haut niveau. Des Jeux panaméricains de 2011 aux Masters de la FIJ de 2016, le judo mexicain est depuis longtemps étroitement lié au parcours international de ce sport.
Cette année, Guadalajara est à l'honneur. Le double programme panaméricain, après celui de la semaine dernière à Lima, a réuni une formation solide et diversifiée. Parmi les plus grands noms figure le champion du monde japonais Haruka Kaju, qui concourt dans la catégorie -63 kg et revient sur le World Tour à la recherche d'un autre titre. Dans la même division, la championne olympique brésilienne Rafaela Silva apportera son agressivité et son expérience, à la tête d'une puissante équipe brésilienne composée de 21 athlètes dans toutes les catégories de poids.
Pour le Brésil, le Grand Prix constitue également une nouvelle occasion de confirmer sa force olympique. Daniel Cargnin (-73 kg), le finaliste olympique Willian Lima et Michel Augusto voyagent tous avec des ambitions d'or, tandis que l'équipe féminine continue de mélanger des champions confirmés et des talents émergents. Le Brésil, qui a célébré une médaille de bronze dans l'épreuve par équipe aux Jeux Olympiques de Paris, arrive au Mexique confiant et motivé.
Le Mexique, pays hôte, jouera également un rôle central cette semaine, avec une délégation de 32 judokas. Le public local sera particulièrement concentré sur Prisca Awiti, qui a écrit l'histoire nationale à Paris en remportant la première médaille olympique de judo du Mexique. De retour chez elle et concourant dans sa catégorie de poids familière, Awiti sera l’un des visages de l’événement.
Les États-Unis poursuivent leur préparation à long terme pour les Jeux Olympiques de Los Angeles 2028, en engageant une équipe de 24 personnes. De jeunes espoirs tels que Johan Silot, qui a remporté l'argent à Lima, et Jonathan Yang, tout juste sorti d'une médaille de bronze aux Mondiaux juniors, chercheront à prouver leur potentiel au niveau senior.
En Europe, le peloton reste riche en prétendants aux médailles. La Slovène Metka Lobnik, médaillée d'or à Lima en -78 kg, tentera de réitérer son succès et de réaliser un rare doublé panaméricain. L'Israélien Izhak Ashpiz et le poids lourd Raz Hershko, tous deux vainqueurs le week-end dernier, devraient également figurer à nouveau en bonne place.
A 34 ans, Lukáš Krpálek continue d'être un symbole d'excellence et de longévité dans le judo mondial. La légende tchèque, vainqueur du Grand Prix de Cancún en 2018, arrive à Guadalajara après sa victoire à Lima et avec déjà 19 titres de Coupe du monde à son actif. Un autre podium consoliderait encore davantage sa place parmi les athlètes les plus décorés du sport.
La Suédoise Ida Eriksson, fraîchement décrochée de son premier titre en Grand Prix à Lima, cherchera à poursuivre sur sa lancée dans une catégorie extrêmement compétitive des moins de 70 kg. De fortes délégations de tous les continents soulignent la portée mondiale de l'événement : le Mexique (32), les États-Unis (24), le Brésil (21), Israël (17), l'Espagne (16) et l'Italie (14) aligneront tous des équipes importantes. La médaillée olympique belge Gabriella Willems revient également sur le circuit, cherchant à se réimposer parmi l'élite.
