La Géorgie peut-elle dominer le tableau des médailles aux Jeux Olympiques de Paris ?
Alors que les Jeux Olympiques de 2024 se dérouleront sur leur sol national, les judokas français sont optimistes quant au fait qu'ils auront de nombreuses occasions de célébrer leurs médailles cet été. Mais à l'Euro, c'est la Géorgie, pays d'Europe de l'Est qui continue de croître en stature sur la scène mondiale, qui a ouvert la voie. Pourront-ils dominer aux Jeux olympiques de la même manière qu’à Zagreb ?
Promesse orientale
Le succès des judokas d’Europe de l’Est n’est bien sûr pas une surprise.
La région connaît du succès sur la scène mondiale depuis des années, que ce soit aux Jeux olympiques ou aux Championnats du monde, tandis que les artistes martiaux de Russie et des pays voisins ont remporté des ceintures dans des organisations comme l'UFC.
Les cotes des paris de Paddy Power confirment qu'Islam Makhachev et Khamzat Chimaev, deux stars du MMA synonymes de la région, devraient tous deux remporter leurs prochaines sorties à l'UFC contre Dustin Poirier et Robert Whittaker respectivement.
Un calculateur de cotes révèle qu'un pari de 10 $ sur la paire gagnante rapporterait respectivement un bénéfice de 2 $ et 5,50 $, telle est leur domination attendue.
La Géorgie, bien sûr, faisait partie de l'Union soviétique lors des Jeux olympiques de 1952 à 1988, avant de rejoindre l'équipe « unifiée » – qui comprenait la Russie, l'Ukraine, la Biélorussie et d'autres encore – pour les Jeux olympiques de Barcelone en 1992.
Ils ont concouru en tant que nation indépendante pour la première fois à Atlanta en 1996, après avoir accumulé 40 médailles aux Jeux Olympiques – dont 12 en judo, dont l'or pour Zurab Zviadauri (2004), Irakli Tsirekidze (2008), le remarquable Lasha Shavdatuashvili (2012) et Lasha Bekauri (2020).
La Géorgie a remporté quatre médailles en judo, au total, à Tokyo, mais il ne serait pas surprenant qu'elle ajoute considérablement à ce total à Paris cet été.
Perspective dorée
Les équipes masculines et féminines de Paris regorgeront de talents – en effet, le jury de sélection géorgien sera confronté à des décisions difficiles dans certaines catégories de poids.
Vazha Margvelashvili, le nouveau champion d'Europe des 66 kg, semble assuré d'une place dans l'équipe. Il aura la lourde tâche de détrôner le champion en titre des mi-légers, Hifumi Abe, à Paris, même s'il se rendra au moins aux Jeux avec beaucoup de confiance après ses exploits à Zagreb.
Luka Maisuradze sera cependant une perte pour l'équipe géorgienne. Le joueur de 26 ans est le champion du monde en titre chez les poids moyens, ses précédents succès aux Championnats d'Europe n'ayant servi qu'à consolider son statut d'un des meilleurs de la planète. Mais sa suspension pour dopage le gardera à l’écart de l’action.
Au moment de la rédaction de cet article, la Géorgie comptait au moins un qualifié dans chacune des sept catégories de poids masculines aux Jeux olympiques d'été – seule une poignée d'autres pays, dont la France, hôte, ainsi que le Brésil et le Japon, toujours forts, peuvent prétendre à cela. .
Il y aura au moins trois divisions dans lesquelles la Géorgie aura également des espoirs de médaille chez les femmes, donc le judo – aux côtés de l'haltérophilie – s'avérera sûrement être la grande chance pour la nation de remporter davantage de médailles olympiques.
Peuvent-ils alors montrer la voie à l’Europe sur la scène mondiale ?