Kubanychbek Aibek Uulu écrit l'histoire du Kirghizistan

Kubanychbek Aibek Uulu écrit l’histoire du Kirghizistan

Le Kirghizistan a gagné une place sur la carte mondiale du judo vendredi avec la victoire de Kubanychbek Aibek Uulu au Grand Chelem en Géorgie. Aibek Uulu est devenu le premier de son pays à remporter un événement du World Tour de l’histoire.

En finale, le Kirghizistan a réussi à surprendre Baskhuu Yondonperenlei (MGL). Les experts s’attendaient à voir à nouveau Yondonperenlei montrer sa force, mais Kubanychbek Aibek Uulu avait quelque chose en tête. Avec un chef-d’œuvre d’ashi-waza, il a catapulté le judo mongol au sol pour un ippon exceptionnel avec un jeu de jambes collant. C’est l’or pour Kubanychbek Aibek Uulu (KGZ) qui va gravir les échelons du classement mondial avec cette victoire. En demi-finale, il a battu le favori local Vazha Margvelashvili et Aibek Uulu s’est offert un billet pour une médaille d’or historique.

Gusman Kyrgyzbayev (KAZ) et Bogdan Iadov (UKR) se sont battus pour la première médaille de bronze. Kyrgyzbayev a été le premier à vraiment lancer une attaque correcte et forte, mais pour ce faire, il a plongé la tête, ce qui est strictement interdit pour des raisons de sécurité claires et évidentes. Gusman Kyrgyzbayev est un athlète bien entraîné avec de très bonnes capacités physiques et en tant que tel, il est un modèle pour la jeune génération. La plongée en tête est dangereuse et doit être surveillée attentivement. La médaille de bronze revient donc à Bogdan Iadov.

Matteo Piras (ITA) a eu fort à faire avec Vazha Margvelashvili (GEO) pour la deuxième médaille de bronze, tandis que le Géorgien a pu compter sur le soutien de son public. Malgré ce soutien, Margvelashvili n’a jamais semblé en mesure de prendre l’avantage. Ses attaques n’ont pas fonctionné et Piras n’a pas laissé passer sa chance, contrant Margvelashvili pour un waza-ari et l’épinglant pour ippon. Sur le point de laisser exploser sa joie, son entraîneur, Raffael Toniolo, lui a dit de retourner d’abord à sa place, de s’incliner, de montrer du respect à son adversaire et à l’arbitre et ensuite de fêter ça. C’est quelque chose que nous sommes heureux de voir.