Finale japonaise des poids lourds entre Mao Arai et Miki Mukunoki

Finale japonaise des poids lourds entre Mao Arai et Miki Mukunoki

La catégorie des +78 kg est l’apanage de quelques pays qui se partagent les lauriers ces dernières années : le Japon, la France, le Brésil font partie de ces nations fortes. Ici à Odivelas le dernier jour, c’est le Japon qui a pourtant montré sa puissance et toute l’étendue de son vivier de judokas à l’envergure internationale.

Ce sont en effet les deux judoka japonais, Mao Arai et Miki Mukunoki qui se sont affrontés en finale, après avoir fait taire toute la concurrence.

On a remarqué au début de la finale que l’entraîneur japonais se dirigeait vers le tatami avec les deux athlètes, les encourageait tous les deux puis reculait dans une très belle démonstration d’étiquette. Le moment était venu pour Arai et Mukunoki de décider qui serait le meilleur de la journée. Ils furent rapidement pénalisés d’un shido chacun. Mukunoki fut à nouveau pénalisée, la mettant dans une situation délicate alors que le troisième shido était en attente. A 24 secondes de la fin, le troisième shido arrive enfin, offrant la médaille d’or à Mao Arai.

Pour partager les prix restants que nous avons trouvés lors du premier concours pour une médaille de bronze, Yuli Alma Mishiner (ISR) et Hyeonji Lee (KOR). Le premier à agir fut Lee avec un harai-goshi volant qui fut récompensé par un waza-ari. Il n’y avait aucune chance pour Mishiner, qui fut lancé pour un deuxième waza-ari quelques secondes plus tard. La médaille de bronze est revenue à Hyeonji Lee.

Katia Alves (BRA) et Tiziana Marini (ITA) se sont affrontées pour compléter le podium. Après quelques attaques non préparées qui ont nécessité une sanction, Katia Alves a marqué un premier waza-ari avec une technique makikomi. Elle a terminé le travail en immobilisant son adversaire pendant dix secondes pour marquer un ippon combiné. Cette médaille de bronze était pour Katia Alves.