Douze pays visent haut au séminaire d’arbitrage de la FIJ à Casablanca
Les séminaires d’arbitrage du World Judo Tour sont désormais bien implantés, à tel point qu’ils sont devenus une routine de chaque événement pour tous les secteurs de la FIJ et des fédérations membres. Les entraîneurs, le personnel des médias, les représentants du Secrétariat général, les présidents continentaux et les membres de nombreuses commissions ont été présents et continuent de tirer un sentiment d’unité et de compréhension de chaque occasion.
Le week-end à venir et les jours qui suivront auront une importance capitale puisque de nombreux championnats continentaux de 2023 auront lieu. Les Championnats d’Afrique de Kata viennent de se terminer et viennent ensuite les Championnats d’Europe Juniors aux Pays-Bas, les Championnats panaméricains cadets et juniors à Calgary, Canada ainsi que les homologues africains organisés par la Fédération Royale Marocaine de Judo à Casablanca ; sans parler des continentaux seniors du PJC et de l’AJU.
Les séminaires d’arbitrage deviennent donc plus que jamais incontournables puisque les titres majeurs et les points du classement mondial seront distribués partout dans le monde, dynamisant les carrières et offrant un retour précieux aux délégations et à leurs athlètes sur le travail effectué. Le travail des arbitres doit être exact, précis et précis, tout comme il doit l’être pour le meilleur judoka.
A Casablanca, il y a eu un séminaire d’arbitrage de deux jours, dirigé par les directeurs des arbitres de la FIJ, Florin Daniel Lascau et Armen Bagdasarov, accompagnés du directeur des affaires internationales de la FIJ, M. Juan Carlos Barcos, qui a dirigé la commission des arbitres de la FIJ pendant 20 ans et a été lui-même et arbitre olympique. Plus de 40 arbitres venus de 12 pays africains étaient présents, prêts à développer leurs connaissances et leurs compétences et à ramener leur formation chez eux après l’événement, prêts à aider leurs pays respectifs à élever les standards.
Au cours du séminaire, des conférences, des discussions ouvertes, des séances pratiques sur tapis, des analyses vidéo et bien plus encore ont eu lieu. Les techniques ont été scrutées en situations décomposées, offrant un niveau détaillé de découverte et d’apprentissage.
Avoir une compréhension complète des scénarios qui conduisent à des problèmes de sécurité est bien entendu la priorité. Le lancer avec la tête, le pontage et l’accent pris en compte lors de l’attribution des shidos figuraient parmi de nombreux autres points soulevés. La nature dynamique du judo peut ajouter une difficulté supplémentaire, même pour les règles les plus simples.
Ce séminaire international est une opération importante pour augmenter le nombre d’arbitres en Afrique et encourager ceux qui sont déjà sur cette voie à tendre vers leurs licences internationales. De nombreux participants appliqueront ce qu’ils ont appris directement sur les tatamis des Championnats d’Afrique, plus prêts que jamais à arbitrer au plus haut niveau.