David Karapetyan convainc avec l’or du Grand Chelem
Frank de Wit était de retour dans une finale du Grand Chelem. Mais le Néerlandais avait David Karapetyan comme adversaire en finale. Dès le début de la finale, cela n’allait pas tenir la distance, tant les deux judokas prenaient des risques en lançant. A une minute de la fin, le premier score venait de Karapetyan après un enchaînement confus qui débouchait sur une contre-attaque. Karapetyan a contrôlé les dernières secondes pour remporter sa première médaille d’or en Grand Chelem. Après tout, cela dura quatre bonnes minutes.
Le premier match pour une médaille de bronze a vu s’affronter Wachid Borchashvili (AUT) et Joao Fernando (POR). Lors de la première séquence au sol, Fernando était en danger alors que Borchashvili tentait d’appliquer une clé de bras tout en libérant sa jambe pour une immobilisation. C’en était trop pour le judoka portugais, qui a abandonné. La médaille de bronze est revenue à Wachid Borchashvili.
Dans le deuxième match pour la médaille de bronze, Nugzari Tatalashvili (EAU) a affronté Antonio Esposito (ITA). Le judoka émirati a pris le match en main et a rapidement pris la tête avec un kata-guruma pour waza-ari. Il a ensuite contrôlé le reste de la compétition pour remporter la médaille de bronze devant une foule heureuse.
Lors de la deuxième partie du tirage au sort, plusieurs athlètes étaient intéressants à suivre. 10e au classement mondial, le Français Alpha Oumar Djalo espérait pouvoir poursuivre sur sa lancée du début de saison, qui l’avait vu monter sur les podiums à Jérusalem, Paris et Antalya, sans oublier sa victoire à Zagreb en 2022. Mais ce fut une journée sans pour Djalo qui s’incline dès son entrée dans le tournoi, face à Nugzari Tatalashvili (EAU). Plus motivé que jamais à domicile, Tatalashvili n’a cependant pas trouvé la solution face à Joao Fernando (POR) et le judoka portugais s’est qualifié pour la demi-finale.
Lors de la deuxième partie du tirage au sort, plusieurs athlètes étaient intéressants à suivre. 10e au classement mondial, le Français Alpha Oumar Djalo espérait pouvoir poursuivre sur sa lancée du début de saison, qui l’avait vu monter sur les podiums à Jérusalem, Paris et Antalya, sans oublier sa victoire à Zagreb en 2022. Mais ce fut une journée sans pour Djalo qui s’incline dès son entrée dans le tournoi, face à Nugzari Tatalashvili (EAU). Plus motivé que jamais à domicile, Tatalashvili n’a cependant pas trouvé la solution face à Joao Fernando (POR) et le judoka portugais s’est qualifié pour la demi-finale.
Dans la poule D, Somon Makhmadbekov (TJK) était le favori mais il s’est incliné face au jeune Giacomo Gamba, fils du célèbre champion olympique, Ezio Gamba. Pour Gamba, un mur se dressait désormais devant lui sous la forme de l’hyperactif Frank De Wit (NED). Une erreur a ruiné tous ses espoirs de médaille et lui a été fatale. Gamba s’est en effet appuyé sur la tête lors d’une tentative de lancer et il a été logiquement disqualifié, avant d’être à nouveau battu, au repêchage. Giacomo Gamba a apporté un judo fantastique et dynamique et avait la capacité de bien gagner, mais a malheureusement été disqualifié à juste titre pour un plongeon contre De Wit et n’a ensuite pas pu se contenter de gagner au repêchage. Il a de réelles capacités mais doit maîtriser ses choix techniques pour ne pas enfreindre les règles dans le processus d’application de techniques potentiellement magistrales.
Depuis le début de la compétition nous avons découvert une équipe canadienne en très bonne forme, notamment chez les femmes. François Gauthier Drapeau, tête de série numéro un, espérait donner la même impression mais malheureusement pour lui il n’a pas passé le premier tour, battu par Nurbek Murtozoev (UZB). Ce dernier a été à son tour battu par David Karapetyan (AIN) qui a ensuite remporté une victoire significative face à Wachid Borchashvili (AUT), vainqueur du Grand Chelem de Tbilissi en mars. Finalement, en demi-finale, Karapetyan n’a laissé aucune chance à l’Italien Antonio Esposito qui avait jusque-là offert un sans-faute.