Cavelius brille mais Tato Grigalashvili règne à Paris

Cavelius brille mais Tato Grigalashvili règne à Paris

L’Allemand non classé Tim Cavelius a passé une journée incroyable à Paris. Il a sorti le Brésilien puis Del Orbe Cortorreal (DOM) avant de lancer deux fois Gauthier-Drapeau (CAN) pour une place en demi-finale. Hurdling Djalo l’a ensuite placé en finale. La moitié supérieure du tirage au sort a amené les grands favoris Tato Grigalashvili (GEO) et Vedat Albayrak (TUR) à leur juste place dans la première demi-finale. Kohara (JPN) avait été cité comme une possible pierre d’achoppement pour le numéro 1 mondial géorgien mais ce n’était pas le cas.

La finale a commencé avec le challenger improbable attaquant avec tomoe-nage. C’était un début courageux, montrant que l’Allemand n’avait pas peur. Tato est connu pour son ressenti dans l’instant, sa capacité à se tordre et à se transformer dans ou hors de l’espace selon les besoins. Après 1 minute et 47 secondes, Cavelius a de nouveau attaqué, cette fois avec un pick-up autour de la taille. Tato le sentit et ajusta son poids, poussant l’Allemand dans le tatami. C’était un ippon et une première médaille d’or parisienne pour Tato et aussi une première médaille parisienne pour l’Allemand.

Nugzari Tatalashvili (UAE) et Alpha Djalo (FRA) ont disputé la première médaille de bronze. C’était rapide et c’était enveloppé d’une énergie excitante mais avec peut-être un manque de contrôle. Tatalashvili a ramassé un shido et puis il y en a eu un chacun. Il y avait de nombreuses opportunités d’attaques mais aucune n’en a profité avec conviction, ni l’une ni l’autre ne souhaitant offrir l’espace à l’autre pour mettre en évidence une erreur. Finalement, le troisième shido est venu pour l’athlète des Émirats arabes unis et un Djalo émotif a apporté une médaille du premier jour 2 à l’équipe locale.

François Gauthier-Drapeau (CAN) et Vadet Albayrak (TUR) se sont battus pour la deuxième médaille de bronze et ce fut un match de toute puissance. L’un ou l’autre pouvait lancer à tout moment, mais à la mi-course, c’est le Canadien qui s’est accroché avec un énorme o-soto-gari, marquant un ippon et décrochant une place sur le podium.

Cavelius : « Je me sentais très bien aujourd’hui », déclare Timo Cavelius après la compétition et se réjouit que son entraînement intensif porte ses fruits. « Je suis vraiment en forme pour une fois et ça se voit tout de suite dans les résultats. De ce point de vue, je suis très, très heureux et reconnaissant. »

Grigalashvili a également été nommé judoka masculin de l’année 2022 et il a reçu le prix du meilleur moment de l’année 2022 avec son rival Matthias Casse. Ce prix récompense les moments de 2022 qui ont enflammé le cœur de la famille du judo, des moments non seulement basés sur la performance sportive mais sur les valeurs qui rendent notre sport si spécial, a déclaré le président de la FIJ, Marius Vizer.