Anna-Maria Wagner bat des adversaires de classe mondiale pour l'or

Anna-Maria Wagner bat des adversaires de classe mondiale pour l’or

Le dernier carré du Grand Chelem à Bakou a vu Mami Umeki (JPN) et Anna-Maria Wagner (GER) s’affronter en tête du classement, tandis qu’Alice Bellandi (ITA) et Mayra Aguiar (BRA) se sont affrontées en bas du classement. le dessin. Finalement, ce sont Wagner et Bellandi qui ont vaincu leurs adversaires pour atteindre la finale.

En finale, Bellandi a définitivement marché sur le tatami avec la volonté de marquer et de marquer vite. Wagner laisse passer la tempête et après avoir été pénalisée une première fois, lance sa première véritable attaque : une action-réaction avec changement de direction et un chef-d’œuvre de tani-otoshi pour ippon. Bellandi ne s’y attendait pas, le public non plus. Ce fut une belle performance de Wagner qui marque ici clairement des points importants.

L’Allemagne compte en réalité deux athlètes de classe mondiale, Anna-Maria Wagner et Alina Boehm. Si la première a déjà remporté le titre mondial en Hongrie en 2021 et est montée sur le podium olympique à Tokyo, la seconde souhaite prendre sa place. Les dernières compétitions furent plutôt à l’avantage de Boehm. Aujourd’hui, Wagner a remis les pendules à l’heure en remportant son quart de finale contre sa compatriote. La course est encore longue avant Paris et ce match dans le match va continuer à nous tenir en haleine.

La première compétition pour la médaille de bronze opposait Alina Boehm (GER) et Mayra Aguiar (BRA). Le judoka brésilien a rapidement pris les devants avec un uchi-mata aérien pour waza-ari. La médaille de bronze de Mayra Aguiar était pour elle la 19e médaille du Grand Chelem, ce qui montre la longévité de son impressionnante carrière.

Rinoko Wada (JPN) et Mami Umeki (JPN) se sont affrontées lors de la deuxième médaille de bronze dans une compétition 100% japonaise. Rinoko Wada a livré une bonne bataille, attaquant la jambe avant de son adversaire, peut-être une de trop, alors que Mami Umeki a contré la dernière attaque avec un énorme o-soto-gaeshi pour ippon.

La journée a débuté en trombe avec l’élimination précoce d’Inbar Lanir (ISR). La championne du monde en titre, vainqueur du Grand Chelem d’Oulan-Bator en juin et du World Judo Master en août, qui lui avait assuré une sérieuse place de numéro un mondiale, semblait intouchable. Son sens de l’attaque et de la contre-attaque lui donnait les armes pour affronter n’importe qui sans broncher.

Au premier tour, Mayra Aguiar était opposée à Karol Gimenes (BRA), classée seulement 46ème au monde. Pourtant, cette dernière avait déjà défrayé la chronique il y a quelques semaines lors de sa victoire à Zagreb. C’était un signe. Face à Lanir, la judoka brésilienne est allée avec force et détermination, sans complexes, et cela lui a fait du bien puisqu’elle est sortie victorieuse de cette première épreuve.

Le Brésil dispose d’atouts de taille dans cette catégorie avec Mayra Aguiar, triple championne du monde et triple médaillée olympique, rien de moins. Quelques années plus âgée que Gimenes, Aguiar n’a aucune envie de céder sa place et elle se voit bien remporter une nouvelle médaille olympique. Ce qui est sûr, c’est que l’émulation interne au Brésil donne des ailes et élève le niveau.