7 découvertes fascinantes de l’étude d’un chercheur de Yale
COLORADO SPRINGS, Colorado — En escrime, le sabre se distingue par sa vitesse fulgurante. Les combats au sabre sont si rapides, en fait, que le sabre est la seule des trois armes sans chronomètre.
Mais que se passerait-il si nous pouvions ralentir l’escrime au sabre pour comprendre la biomécanique derrière son mouvement, son timing et sa stratégie ?
Telle était la question alléchante posée par Alex Greenétudiant de première année à l’Université de Yale et membre de l’Integrity Fencing Studio à Chatham, NJ
Dans son étude révolutionnaire, Greene tente de comprendre les complexités du mouvement dans l’escrime au sabre et leur impact sur la capacité d’un escrimeur à marquer une touche. L’étude, intitulée « L’effet des différences d’angle des articulations sur la vitesse de la lame chez les escrimeurs de sabre d’élite et novices », a des conclusions qui devraient fasciner les escrimeurs de sabre à tous les niveaux du sport.
1. L’importance du changement d’angle de l’articulation du coude dans l’efficacité de la poussée de la lame
L’étude de Greene a suivi les vitesses de l’épaule, du coude, du poignet et de la pointe de la lame. Les chercheurs ont mesuré les angles au niveau de l’articulation du coude et du poignet au début et à la fin de la poussée de la lame. Ils ont constaté que les escrimeurs d’élite étaient capables d’atteindre la vitesse de pointe la plus élevée tout en effectuant le moins de degrés de rotation. Cette idée souligne l’importance d’optimiser le mouvement du bras lors d’une poussée de lame pour maximiser l’efficacité et, espérons-le, améliorer les performances.
2. Placement des bras et position en garde
Le placement des bras est crucial dans l’escrime au sabre, car il détermine la capacité de l’escrimeur à attaquer et à se défendre. La recherche a confirmé que les escrimeurs d’élite se tenaient constamment en position de garde avec des angles d’articulation du coude plus obtus que les escrimeurs novices – c’est-à-dire que leurs bras d’escrime étaient généralement plus étendus. Cette découverte souligne l’importance d’un bon placement des bras et met en évidence les différences de technique entre les athlètes d’élite et novices.
3. Différences de vitesse de pointe de lame entre les escrimeurs élites et novices
Les escrimeurs d’élite ont constamment généré des vitesses de pointe de lame plus élevées que leurs homologues novices. Bien que cette découverte ne surprenne probablement pas grand monde, il est important d’obtenir cette confirmation statistique car elle souligne davantage l’importance du mouvement des bras dans l’escrime au sabre et illustre l’écart de compétence entre les escrimeurs d’élite et novices.
4. Angle optimal de l’articulation du coude au début de la poussée de la lame
Les chercheurs ont examiné les angles moyens des articulations du coude des escrimeurs d’élite et ont déterminé que l’angle optimal de l’articulation du coude au début de la poussée de la lame est d’environ 110 degrés. Ces informations constituent un point de référence précieux pour les escrimeurs et les entraîneurs qui cherchent à optimiser leur technique et à améliorer leurs performances.
5. Angles du poignet et distance verticale
Alors que les différences d’angles de poignet au début et à la fin de la poussée de la lame n’étaient pas statistiquement significatives, l’étude a révélé que les escrimeurs d’élite levaient les mains verticalement au début de l’action, générant une plus grande distance verticale pour l’accélération de la pointe de la lame.
Dans un exemple, les escrimeurs d’élite ont levé les mains verticalement au début de l’action, ce qui a généré une plus grande distance verticale et a permis une plus grande accélération de la pointe de la lame. En revanche, tous les membres du groupe novice ont immédiatement initié l’action de la lame, déplaçant le protège-cloche directement vers le masque sans lever les mains verticalement.
6. Donner la priorité à la normalisation des mouvements des bras dans la formation
Les résultats de l’étude indiquent clairement que les entraîneurs devraient optimiser et standardiser le mouvement des bras de leur escrimeur plus tôt dans l’entraînement de l’escrimeur. En se concentrant sur la normalisation des coups de lame et du placement des bras, les entraîneurs peuvent aider leurs escrimeurs à améliorer leur réussite en attaque et leur performance globale.
7. L’efficacité de l’analyse 2D
La recherche a démontré que l’analyse 2D peut être une méthode efficace pour effectuer une analyse de mouvement, en particulier pour les actions entièrement vues de côté. Cette découverte offre une alternative viable aux chercheurs qui n’ont peut-être pas accès à une technologie 3D plus avancée, leur permettant de continuer à effectuer des analyses biomécaniques approfondies.